Ma soeur me prête son dernier jouet pour pointer ce billet il est doux à mon doigt et le clavier est petit je n'ai pas obligation de galopper d'un bout à l'autre du clavier je peux pointer à grande vitesse presqu'aussi vite que le train dans lequel j'étais pour aller à Pen Bron.
Ma soeur elle aime les ordinateurs elle les trouve beaux moi je les aime parce qu'ils me permettent de pointer des kilomètres de mots bout à bout pour que mes pensées se transcrivent sur l'écran et que chacun intéressé puisse le lire et le lire encore moi j'ai plaisir à pointer mes mots parce que je n'ai pas de langage oral alors dès qu'une main me soutient au dessus d'un clavier je pointe et les mots s'échappent de mon doigt tels des éclairs lors d'un orage tels des vagues de l'océan encore plus fort encore plus vite bien sur l'idéal serait de ne plus passer par le doigt et le clavier ma soeur m'a dit que la pensée pouvait être reconnue par un ordinateur et s'écrire seule mais c'est expérimental et nécessite un casque d'électrodes sur la tête.
Moi quand j'étais petite on me mettait des électrodes et on mesurait mon cerveau son activité j'entend encore mes cris de peur de cet objet sur ma tête alors je préfère attendre et continuer de pointer ma vie sur un clavier ma pensée s'y exprime avec toutes les nuances que je veux mon vocaéulaire s'enrichit encore car j'écoute plus ceux autour de moi j'écoute des livres lus et j'entends aussi vos commentaires.
J'explique mon idé avec ce billet les découvertes scientifiques sont parfois merveille mais pour les tester il ne faut pas oublier notre vécu petit enfant et les souvenirs douloureux qui peuvent être associés.
Ma tête est emplie de cheveux et non d'électrodes et pourtant je vous dit ici ma vie je peux le faire sans les sciences le modernisme est le nouveau jouet de ma soeur.
Et je termine comme j'avais commencé une boucle de morceau de vie dans laquelle mes souvenirs sont apparus mélangé à ce petit ordinateur très joli moins performant que le mien mais c'est normal.