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Je prête mon carnet à ma soeur

  • Photos reçues de Bretagne par MoilasoeuràMoije

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    L'arrivée au Croisic

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    L'installation à Pen Bron

  • C'est moi la soeur à Moi je

    MoilasoeuràMoije, je m'autorise un billet.

    Elisa ne le sait pas, nous lui dirons vendredi de vive voix : Garougnia est parti rejoindre le paradis des chats, cet après midi. C'est Dan qui l'a accompagné. J'ai donc ôté son double dans la colonne de droite.

    Pour nous, les sœurs, c'était un chat.
    Mais pour les parents, c'était un compagnon de tous les instants. Ils sont tristes. Très tristes.

  • Un concours de poésie : candidature pas retenue

    C'est MoilasoeuràMoije.
    Vous vous souvenez, "Moi, je" a participé à un concours de poésie, c'est déjà Moi qui vous en avait parlé ici.

    La réponse (tardive et après relance) est arrivée la semaine dernière : candidature pas retenue. Quoi ???
    Pas retenue ???
    Voici le texte. Le thème est : lettre à une amie.
    Je vous laisse juge.



    Moi, je écrit à une amie


    Avoir une amie c’est charme pour moi.

    J’ai fait le rêve d’avoir une amie et mon rêve m’a emmené vers un chemin semé de morceaux de soleil. Te souviens-tu de nos moments de partage ? Te souviens-tu de nos rires ? Te souviens-tu de nos regards ?

    Moi j’ai rêvé d’avoir une amie. Elle te ressemblait sagesse et folie mélangée. Un bonheur pour moi qui rêve mais ne peux.

    J’ai rêvé de nos histoires.
    J’ai rêvé

    mais

    tu es là loin de moi et mon rêve a des saveurs étranges rêves et réalités mêlées dans un rond empli de joie.
    Joie de savoir ton amitié joie d’être avec toi malgré nos différences toujours en accord.

    Plaisir d’écouter raconter une vie simple au quotidien mais parsemée de surprises que tu me racontes hâtivement toujours trop vite pour moi qui ai besoin de savourer d’imaginer chaque détail pour avoir la globalité.

    Une amie donc comme toi j’en ai rêvé quelle soit plus souvent à mes côtés plus proche que tu ne l’es que je puisse moi aussi lui raconter des moments de vie de ma vie.

    Elle est spéciale ma vie faite d’écoute d’observation d’échanges de regards ou de sourires mais aussi de colères parfois tu le sais tu m’as entendue lorsque tu me quittes toujours en courant et que je voudrais encore ta présence.

    Une amie qui te ressemble mais elle saurait prendre le temps plus que tu ne le fais toi.

    Ce rêve est pour moi imaginé pour te dire que tu me manques que je t’attends avec l’impatience de ceux qui ne mesurent pas le temps notion élastique selon chacun moi ce temps passé sans toi n’est pas vide mais il résonne en creux sans écho cet écho que tu sais si bien donner à nos échanges.

    Nous pourrons rires ensemble nous pourrons vivre.


    Mon rêve n’est qu’un rêve et tu le sais une amitié comme la nôtre se construit sur des années de visites sur des années passées à vivre des temps forts.
    Mon cœur est en peine lorsque tu ne viens pas mais moi je sais qu’il te faut vivre dans un ailleurs que j’ignore rencontrer d’autres personnes aussi avec qui tu partages avec qui tu travailles.
    Moi je suis plus difficile à intégrer dans ce réseau qui t’entoure.

    Mon handicap parlons en avec toi je le peux m’oblige à une vie plus tranquille la fatigue m’envahit trop vite pour tenter de te suivre dans des lieux différents j’ai besoin de silence pour apprécier ta présence et aime t’avoir pour moi.

    Tu entends mon propos est tout mélangé à la fois je dis que je ne pourrais pas être avec toi tout le temps et que j’aimerais que tu sois toujours là.

    Quel discours je te tiens là.

    Ton amitié m’est précieuse et j’aime nous rêver ensemble alors dans mon rêve c’est toi mon amie et reste telle que tu es emplie de vie et viens la partager avec moi de temps en temps me donner un souffle de bonheur de te voir de t’entendre et j'emplis mon cœur de tout de toi.

    L’amitié c’est ça mais pas forcement rareté.

    Moi j’ai emmagasiné pour toi l’ensemble des mots idées temps de vie que je veux partager avec toi lors de ta prochaine visite attends toi à un déferlement ininterrompu d'histoires que je pointerai sur mon clavier jusqu’ avoir tout dit.

    Je t’embrasse et pense à toi.

    Je t’attends.

  • Nouvelle bannière

    Nouvelle année, et pour ce carnet nouvelle bannière créée par notre ami Patlesarthois.
    "Moi, je" a vu la bannière, a aimé, et m'a demandé en riant de l'installer. Elle riait car, car en sa présence, j'ai eu du mal à ouvrir le fichier que Pat m'avait envoyé par courriel, j'ai eu des difficultés à l'enregistrer quelque part sur mon ordinateur (dans la rubrique photo si possible), j'ai peiné à retrouver le fichier enregistré, enfin bref ! Je difficulte beaucoup avec cette jolie bannière. Pardonnez-moi le "je difficulte" mais c'est la seule expression qui convienne en l'espèce.

    Et me voici, me voilà, seule, plongée dans la rubrique d'aide du blog pour la présentation et la modification de la bannière : je ne comprends pas ce qui est écrit. Je vérifie : je suis bien en français dans le texte. Bon ! Alors, j'attends demain pour consulter LA spécialiste qu'est Marie ? Que non ! J'essaye toute seule et sans faire tout ce qui est écrit, j'y parviens ! Un grand moment de satisfaction ! L'année commence bien.

    Mais, en regardant le résultat, je m'aperçois que la photo de "Moi, je" a disparue de la bannière; mais bien sur, il ne peut pas y avoir DEUX bannières. Et moi, lasoeuràMoije, j'aimais bien cette photo. Bon, je réfléchis (si,si), et me dis que la rubrique "A propos" devrait avoir une photo. Je vérifie sur les autres blogs, et oui, chacune et chacun a SA photo dans la rubrique " A propos". Je retourne donc dans l'administration du blog, consulte de nouveau la rubrique d'aide, ne comprends toujours pas ce qui est écrit, et décide de faire comme pour la bannière, de faire toute seule comme je pense. Et là, mystère, la photo apparait dans l'administration du blog, qui me dit que ma modification a été enregistrée, mais, que neni, rien n'apparait. Alors, moi la maligne de sœur, je feinte et change la page du premier album photo.

    Merci à Pat qui m'a donné des grands moments emplis de perplexité, d'énervement, d'incompréhension, de satisfaction (pas longtemps), et finalement de rire. Car, j'imagine le rire de "Moi,je", quand je vais lui raconter ma soirée. Et sa joie de voir la nouvelle bannière en place.

    Suis pas sure que cette note soit intéressante, mais "Moi, je" dors et il fallait bien que je raconte mes péripéties à quelqu'un. Alors, à QUI? A vous bien sur :-)

    Et vous, comment trouvez-vous cette bannière ?

  • Moi, la soeur à "Moi, je", j'ai le droit de raconter une histoire

    Une visite chez le coiffeur de "Moi, je"et de fait, pas le temps de pointer une note sur la souffrance en réponse à justmariD. et à tous ses commentateurs.

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    Et moi, sa sœur, j'ai l'autorisation exceptionnelle aujourd'hui de conter une histoire, une belle histoire.

    Le Porteur d'Eau ou la petite histoire d'une jarre abimée.

    Un porteur d'eau avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.
    L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
    Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.
    Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
    Mais la jarre abimée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
    Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
    "Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
    "Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
    "Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abimée.
    Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit : "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
    Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
    Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
    J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
    Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."

    Et maintenant à nous...
    Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abimées.
    Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
    Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous.

    Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.

  • Je prête à ma sœur mon blog

    Pour qu’elle partage le plaisir que j’ai avec vous. Elle peut s’appeler « Moi, la sœur à moi, je ».

    Moi la sœur à moi, je

    Cette idée de me prêter son blog, ma sœur l’a eu grâce à justmarieD et à sa sœur à qui elle confie le sien pendant ses absences. Mais, j’ai des consignes très strictes à respecter : je ne dois pas donner d’informations importantes concernant « moi, je », je dois lui en laisser la primeur. Et j’ai le droit de parler de moi.

    Alors, avec cette autorisation, et malgré les réserves, sus à mon clavier pour une aventure originale. Je n’aurais pas imaginé un jour, écrire dans un blog.

    Et pourtant, je suis dedans.

    Alors, je commence par me présenter. Moi. Mais quelle famille ! S'appeler "moi" et moi, je". Ca commence bien. Et pourtant, nous aimons la compagnie. Souvent restreinte, mais toujours de qualité.

    Il faut que je vous dise : je suis donc la grande sœur de « moi, je » et avec elle la vie est emplie de surprises. Sans elle, je ne me serais pas lancé dans cette blogosphère (gardien des mots : pourquoi ce mot me laisse-t-il penser que dans ce monde virtuel, le risque est grand de tourner en rond ?).

    Cette aventure sur ce blog me permettra de présenter une autre vision que je porte depuis longtemps sur le handicap. Et sur les personnes handicapées, notamment celles en grande dépendance. Et d’expliquer la vie réelle de ce qui se nomme la fratrie (ce mot m’énerve quand il s’agit de sœurs !). Et aussi, de dire les valeurs confortées par la vie avec une personne handicapée. Et de prouver qu’avec elle, c’est tous les jours des dépassements de soi pour se lancer dans des aventures toutes plus originales les unes que les autres.

    Vous le comprenez, je ne souhaite pas raconter ma vie au jour le jour, elle est passionnante, mais pour moi. Et je préfère dire, ici, ce qui pourra aider certains parents, certains frères et sœurs, et même, j’ose le dire, certains professionnels.

    A bientôt pour une note sur ... le regard des autres.