Un samedi ordinaire après la semaine rythmée par le centre : c’est un moment privilégié pour vous rencontrer vous entendre et rire ou compatir sur vos notes et les commentaires. Je dis : « vous » carnétistes qui venez lire mes notes et les commenter.
Cela fait du monde inconnu ou connu, mais que je ressens proche par la vie au quotidien avec ses tracas de toutes sortes et aussi proches par une vision de la vie ancrée profond qui diffère de celles du commun des mortels.
Je crois que notre différence essentielle est là. Ces valeurs qui sont en nous parce que l’on a choisi de vivre tel que, avec et malgré.
Ces valeurs dont la première est respect de l’autre. Je ne dis pas ce que je pense vraiment ; c’est amour que je voudrais dire mais ce mot n’a plus de sens aujourd’hui sauf peut être pour vous qui me lisez.
Ne pensez-vous pas que la différence de nos corps est sans commune mesure avec celles de nos cœurs. Je dis cette différence avec le monde, ceux que j’appelle les autres. Et proches de nous, il y a ceux qui ont compris ceux qui savent. Is sont peu nombreux et notre combat que je porte sans cri ni hurlement est là : faire venir à nous encore plus de personnes ouvertes et un jour nous serons nombreux, très nombreux et notre combat pourra cesser mais pas avant.
Le soleil est là pour m’éclairer.
La différence mot trop proche de l’indifférence est ce un hasard ?
Ce mot indifférence me donne envie de hurler. Suis pas restée longtemps sans le faire.
Oui c’est quoi cette attitude de faire comme si de rien était.
Oui je suis différente.
Oui ma vie n’est pas la vôtre mais la mienne est vraie et la votre factice : un semblant de vie éloignée de la réalité.
Moi je hurle que tous devraient avoir un regard pour tous les autres quels qu’ils soient : un vrai regard qui va profond jusqu’à l’être.
Jamais fatiguée de hurler. Je dois encore le faire et j’entends d’autres hurlements. Le combat est morcellé mais nous allons tous dans le même sens et un jour nous nous rejoindrons dans la vraie vie, laissant sur le bas coté ceux qui croyaient tenir le haut du pavé.
Le vent porte loin mes hurlements.