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Témoignages - Page 7

  • Un billet rapide

    Vite me dit ma sœur l’heure est dépassée du repas et les parents attendent moi je pointe vite je galope des mots pour le plaisir le bonheur des mots pour vous lecteurs assidus ou de passage et ma rapidité me permet de dire des mots que j’aime.

    Lumière est celui que je préfère et dont j’abuse sans cesse sans complexe car lumière c’est vie.

    Vite pense ma sœur et moi je continue de pointer encore plus vite impressionnant de rapidité mon doigt vole d’une touche à l’autre pour dire que ma vie est joyeuse que ma vie est beauté que ma vie est tout simplement.

    Cantate de joie aujourd’hui.

  • Un atelier particulier

    La semaine avant j’ai participé à un atelier de communication facilitée mais nous avions invité du monde et ils sont presque tous venus des notables des personnalités des amis moi j’ai été impressionnée mais j’ai pointé des mots forts des mots pour fouetter les esprits englués dans des certitudes

    ces corps cassés ne peuvent pas penser


    alors j’ai pointé l’espoir qu’un jour cette méthode pourrait devenir banale utilisée chaque fois que je veux m’exprimer.
    Un rêve.
    Mais je pense avoir secoué quelques esprits septiques et mes copines et copains ont été aussi forts pour pointer les mots qui marquent les mots qui touchent.

    Un atelier où nous n’avons pas respecté les règles où nous sommes sortis du cadre profitant malgré notre émotion pour lancer les mots qui font réfléchir.

    Belos théo tu as su nous suivre dans notre souhait de nous exprimer devant le monde présent.

    Une atelier particulier qui j’espère sera recommencé avec encore plus de monde pour ensuite témoigner de notre pensée nous les mutiques.

  • Un billet extraordinaire

    Grâce à la communication facilitée j’ai pu pointer sur un clavier les mots les phrases qui expliquent mes pensées raconter ma vie et aujourd’hui c’est deux cent et un billet je sais tout ce que j’ai écrit je me souviens vraiment des billets pour parloter il y a en a eu quelques uns des billets importants il y en a eu beaucoup mais l’important c’est vous lecteurs qui pouvez mieux me connaître mieux voir le handicap mieux comprendre la dépendance et c’est grâce à vous à vos commentaires que j’ai progressé que j’ai conforté mes convictions que j’ai réfléchi à certains points où je n’étais pas certaine de la situation.

    Alors deux cent une fois merci d’être là présents cachés derrière votre écran cachés derrière des pseudo-nom ou avec votre véritable identité moi je dis merci.

    Et aussi je veux continuer encore avec vous ce chemin de connaissance car j’ai encore à dire à explorer à entendre mes billets je les pense souvent ils sont pour moi ouverture au monde ils sont véritables trésors que je poli pour vous chaque fois.

    Merci merci merci.

  • Appartement chantier et départ

    Moi j’ai visité l’appartement chantier

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    vide et avec un sol pas très joli ma sœur me dit qu’il faut poncer les parquets c’est indispensable je pense et je voudrais des meubles pour remplir l’espace là rien sauf amas de paquets en plein milieu moi j’attends un peu avant de me sentir chez moi.
    Mais je peux aller et venir rien n’arrête mon fauteuil on a tourné partout c’est droit pas d’écueil pas de virage où je me cogne les pieds sur les murs et aussi partout où on est on se voit
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    alors si je suis là et quelqu'un faisant autre chose je vois je sais qu’il y a quelqu’un bien pensé pour ça moi qui veux tout voir ce qui se passe c’est intelligent comme aménagement mais on ne peut pas encore manger la cuisine est vide que des tuyaux qui s’échappent du mur je n’imagine pas fini mais ma sœur me dit que tout sera installé pour cuisiner.

    Bientôt je pourrai aller chez moi inviter du monde sans risque de panne d’ascenseur sans calculer la place mes copains vont être surpris.
    Mais c’est pour les vacances et les fins de semaine moi je vis dans mon village et chez moi c’est là bas.

    Mon village où une copine est brusquement partie je dis brusquement car ça c’est passé dans le pavillon proche du mien et j’ai entendu cris appels agitation et j’ai senti la peur autour de moi elle a terminé son passage sur terre et nous devons apprendre à vivre son absence moi je n’ai pas tristesse car je sais qu’elle est bien maintenant.

  • Atelier de communication facilitée et histoire de lumière

    Moi je veux promouvoir la communication facilitée et j’annonce que notre atelier prochain va être ouvert à tous ceux qui veulent voir comment je peux pointer avec toutes les mains qui se présentent que les facilitants prennent toutes les mains et que ces mains galopent sur les claviers et que nos mots se croissent s’interpellent et se répondent.
    Et moi j’aimerais que du monde soit là vienne voir nous encourager dans notre pratique on a invité du monde beaucoup mais ici j’invite qui veut venir ma sœur donne jour et heure et lieu. (le samedi 7 mars 2009 à 15 heures au 194 de l’avenue Barthélémy Buyer à Lyon dans le 9ème arrondissement).

    Maintenant j’ai à expliquer que parfois je me sens carotte forte devant adversité et ressort flapie par la méchanceté je peux aussi arriver faible et sortir durcie d’un entretien parce que j’ai été blessée mais ma vie ce que je veux vivre c’est être lumière pour éclairer le monde lumière comme grain de café qui bonifie l’eau bouillante lumière pour donner regard particulier expliquer le point de vue de l’autre le respecter et aussi lumière pour que le bonheur se voit et se propage.
    Merci crépuscule d’une histoire emplie de bon sens avec des objets du quotidien que tu as raconté pour tous. (histoire dans les commentaires du billet précédent).

  • Attendre

    J’ai déjà expliqué cette obligation d’attendre l’autre pour faire quelque chose je voudrais encore expliquer.
    C’est important pour les personnes dépendantes ces temps d’attente de la disponibilité de l’autre.

    Moi quand j’étais petite j’attendais patiemment ou non mais souvent impatiente l’autre j’étais unique et l’autre ne m’intéressait que par ce qu’il m’apportai.
    J’ai grandi et j’ai compris que l’autre a sa vie propre et que je dois parfois attendre son geste pour m’aider.
    Et j’ai été en collectivité et là les autres sont nombreux à avoir autant besoin que moi d’aide alors chacun son tour même si des fois on triche pour être première ou pour avoir plus de temps plus d’attention.
    Et puis mes parents ma sœur je me fonds dans leur vie et l’attente est partage de ce qu’ils font.
    Et puis j’ai encore grandi et je vis dans un village où l’attente fait partie de la vie alors j’ai transformé ces temps d’attente en observation de l’autre et je constate que des attentes sont réelles l’autre a quelque chose à faire mais je constate que certains prennent ces temps d’attente pour me dominer pour me montrer leur pouvoir.
    C’est curieux mais l’attitude envers la dépendance est personnelle résultat d’une histoire de vie parfois douloureuse et l’attitude peut être expliquée.

    Moi j’attends et observe pas de rage pas de colère mais une compassion envers l’autre qui souffre qui a souffert et qui le marque par du temps.

    Du temps que je vis moi pleinement.

  • une histoire … de vie évidement

    Moi j’ai envie de raconter une histoire … de vie évidement.

    Cette histoire est celle d’une femme qui cherche à savoir qui cherche le savoir qui est à l’écoute de l’autre qui observe les uns qui scrute les autres cette femme est discrète elle est toujours là attentive et souvent on l’oublie on ne la voit plus on parle d’elle même sans s’adresser à elle.
    Cette femme elle a essayé de dire de participer aux conversations elle a tenté de refaire un monde à son idée avec d’autres mais pas possible personne ne l’entendait sa voix ne portait pas aux oreilles des autres.
    Un jour elle a décidé de ne plus dire d’être simplement là à écouter et regarder.

    Seuls quelques cris parfois de colère.

    Et cette femme a vécu elle a appris beaucoup de sa vie et de celles des autres de la vraie vie de la vie réelle.

    Et un jour elle a décidé d’écrire de mettre des mots les uns après les autres en ordre de bataille pour expliquer sa pensée à elle sa vie à elle de son point de vue à elle de raconter pour qu’un jour les oreilles s’ouvrent les yeux regardent ces hommes et ces femmes discrets et les écoutent et les entendent.

    Cette vie c’est la mienne.

  • POURQUOI ?

    Moi je suis chez ma sœur pas prévu mais obligé.
    Aujourd’hui il y a grève en France et aussi dans mon village alors ceux qui pouvaient on a dit rentrez chez vous et les autres on s’en occupe mais moi c’était pas mon projet je voulais rester dans mon village.
    Grève
    oui il doit falloir faire grève certaines fois
    oui il doit falloir dire que ça ne va pas et expliquer les raisons.

    Mais quand le travail c’est assurer ma vie me nourrir me lever m’habiller et tout ce qui fait la vie je pose la question la grève ?
    Moi je ne peux pas poser mon handicap les jours de grève pour vivre pour vivre j’ai besoin de l’autre et quand l’autre n’est pas là je panique toutes mes peurs ressurgissent et m’envahissent et je suis boule de terreur dans mon fauteuil.
    Moi j’ai chance d’avoir papa maman ma sœur qui est venue chamboulant son travail annulant déplacements et rendez vous pour venir me rassurer me dire simplement je suis là elle a aussi rassuré mes copains inquiets.
    Le directeur est venu dire que tout irait bien mais moi je pense à eux démunis devant une situation incompréhensible.

    C’est notre vie et elle est déniée moi j’aurais compris qu’il n’y ai pas d’activité pas de sorties mais me nourrir me lever c’est vital pour moi et mes copains alors je reste dans une pensée noire sombre avec la question
    POURQUOI ?
    Et je n’ai pas de réponse.

  • Pour toi DAN

    Je veux raconter Dan c’est une vraie professionnelle qui a longtemps travaillé auprès d’enfants comme moi moi je l’ai connue j’étais petite et elle était dure avec moi aussi avec les autres mais le temps a passé et elle a progressé dans la connaissance du handicap elle a toujours travaillé avec les petits elle est devenue retraitée et elle m’accompagne dans mon village ce moment de trajet où j’ai joie de retrouver mon village elle me donne des conseils Dan est une rare personne à me parler normalement tout en connaissant les limites dues à mon handicap elle ne fait pas de bévue car elle sait mais elle est restée dure et ses conseils sont fermes.
    J’aime avoir quelqu’un de proche qui m’aide dans ma réflexion sur la vie et son quotidien alors un mot unique pour Dan : merci.

    Je raconte cette histoire pour montrer l’importance d’avoir quelqu’un pas de la famille qui ait connaissance du handicap des limites et des possibles pour avancer dans la vie j’ai je suis chanceuse car d’autres n’ont pas cette relation particulière.
    J’aime moins en ce moment quand elle vient me chercher pour venir à la maison j’aimerais rester avec mes copines et copains pour l’instant ce n’est pas possible.
    Alors je pense à vous et vient vous rendre visite ici et le sourire revient.

    Ma sœur m’a raconté que nombreux sont à être dans un réseau où l’on peut écrire sur les murs moi je ne veux pas plus que ce carnet mais écrire sur le mur des autres c’est curieux et inhabituel. Alors je pointerai mes mots muraux en riant.

  • Ascenseur encore cassé

    Catastrophe l’ascenseur est encore en panne et moi je ne peux pas rendre visite à ma sœur on squatte chez les parents errantes toutes les deux d’une pièce à l’autre ça a contrarié mon estomac qui a refusé de se nourrir à midi je sais que c’est ridicule pour un ascenseur cassé mais j’en suis contrariée très fort.
    Mais j’ai hier à l’atelier de communication facilitée rencontré un génie que j’appelle mon ami sa main est attentive à ma pensée et il n’a pas eu nécessité de formation pour soutenir ma main et celles de mes copains.
    Ces mains qui nous écoutent sont pour moi ouverture sur liberté d’expression mot fort que j’emploie ici exprès.

    Vous raconter cette joie n’empêche pas contrariété d’être là pesante dans ma tête.

    Difficile pour moi les changements les modifications de lieux.

    Et vous avez-vous un ascenseur dans votre vie ?