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Attendre

J’ai déjà expliqué cette obligation d’attendre l’autre pour faire quelque chose je voudrais encore expliquer.
C’est important pour les personnes dépendantes ces temps d’attente de la disponibilité de l’autre.

Moi quand j’étais petite j’attendais patiemment ou non mais souvent impatiente l’autre j’étais unique et l’autre ne m’intéressait que par ce qu’il m’apportai.
J’ai grandi et j’ai compris que l’autre a sa vie propre et que je dois parfois attendre son geste pour m’aider.
Et j’ai été en collectivité et là les autres sont nombreux à avoir autant besoin que moi d’aide alors chacun son tour même si des fois on triche pour être première ou pour avoir plus de temps plus d’attention.
Et puis mes parents ma sœur je me fonds dans leur vie et l’attente est partage de ce qu’ils font.
Et puis j’ai encore grandi et je vis dans un village où l’attente fait partie de la vie alors j’ai transformé ces temps d’attente en observation de l’autre et je constate que des attentes sont réelles l’autre a quelque chose à faire mais je constate que certains prennent ces temps d’attente pour me dominer pour me montrer leur pouvoir.
C’est curieux mais l’attitude envers la dépendance est personnelle résultat d’une histoire de vie parfois douloureuse et l’attitude peut être expliquée.

Moi j’attends et observe pas de rage pas de colère mais une compassion envers l’autre qui souffre qui a souffert et qui le marque par du temps.

Du temps que je vis moi pleinement.

Commentaires

  • Bonsoir Elisa,
    C'est assez incroyable cette faculté que tu as de nous faire voir les choses sous un autre angle et je t'en remercie.
    Amitiés.

  • bonsoir élisa, ce qui m'a frappé
    aujourd'hui c 'est cette phrase
    "Moi j’attends et observe pas de rage pas de colère mais une compassion envers l’autre qui souffre qui a souffert et qui le marque par du temps."
    l 'attention à l 'autre
    bonne semaine je t 'embrasse naik

  • Bonjour Elisa,

    J'aime bien quand tu dis " l'attente est partage ", ms dans tous les cas elle ne peut pas être 1 temps de domination de l'autre sur toi, tu as raison de dénoncer cela ...

    Mais parfois dans notre corps ou notre esprit nous ne sommes pas disponible en même temps que celui qui attend quelque chose de nous.

    Tout cela pour te dire que tes réflexions m'aident ........ c'est complexe la relation humaine...... je vais continuer à réfléchir!MERCI

    Bises

  • Coucou, me revoilou !!!
    J'ai bien des billets à rattraper...
    Et peu de temps à pouvoir être en ligne...

    Mais dès que je peux, je vais sonner à ta porte...
    (d'ailleurs j'ai un cadeau à te remettre...)

    Ta réflexion sur les temps d'attente me renvoie à ce temps passé à l'hôpital...
    à cette sonnette qui résonnait si souvent...
    à ce personnel qui devait "sélectionner" la personne à aider en 1er, et celle qui pouvait attendre encore un peu...
    Et à l'impatience de celui ou celle qui ne comprenait pas toujours ces choix...

    Difficile de savoir attendre !!!

    Merci pour ton regard qui, comme le souligne Marcus, nous fait "aller plus loin" !!!

    Et plein de bises à toi, bien sûr, mais aussi à Soeur-Complice, Maman-Tendresse, et Papa-Cuisine !

  • Merci beaucoup Elisa. Tu en apprends beaucoup sur ce que nous sommes vraiment.

    En fait, dès fois, je me suis toujours comparé à quelque chose de comme ça, je suis le temps, je ne suis pas figé, ce qui s'est produit me laisse trace en ma mémoire, mais en aucun cas, cela doit faire en sorte de le rester ainsi.

    Si des personnes parfois "odieuses" (par misérabilisme plus qu'autre chose ou méconnaissance de l'autre, qui souffre d'ailleurs comme tu le dis si bien...) que nous rencontrons, cela s'est produit parfois sur un temps d'une minute, ou d'une heure ou voir plus, mais ce n'est que le temps, je n'ai pas le droit de figer cette personne, ni de la juger, je passe et rien ne se fige et ne peut se figer en un instant, un instant mal passé qui n'en fait que toute sa vie est impossible ou de ma vie, c'est ce qui nous enferme et nous empêche de poursuivre sur nos trajectoires et de la briser.

    Tu es incroyable Elisa, merci pour tout ce que nous apporte.

    Je t'embrasse bien fort avec Etoile.

  • J'ai aussi oublié de rajouter, j'ai eu souvent cette impression pendant que tout le monde pouvait continuer à avancer, nous, on restait toujours en bas des escaliers (escaliers invisibles) et personne ne détournait son regard pour nous aider mais jusqu'où va-t-il cet escalier, le savent-ils au moins ?

    Qu'est-ce qu'il y a au bout du couloir quand ils auront franchi tous les escaliers sans même jamais détourner leur regard sur nous ? Savent-ils où ils vont vraiment et pourquoi, quel est le but rechercher si on nous laisse toujours en bas ?

    Allez bises.

  • Je m'excuse d'envahir encore ton blog, voici un texte qu'une amie m'a transmis, je te le fais partager :

    Une jeune femme visite sa mère et lui parle de sa vie et comment elle a de la difficulté à passer à travers chaque journée. Elle ne sait pas comment elle va s'en sortir et elle envisage d'abandonner. Elle est tellement fatiguée de se battre continuellement. Elle a l'impression que lorsqu'un problème est résolu, un nouveau se présente.

    Sa mère l'amène à la cuisine. Elle remplit trois casseroles d'eau et les place sur les ronds du poêle à feu élevé. L'eau se met à bouillir rapidement.

    Dans la première casserole, la mère ajoute des carottes. Elle met des oeufs dans la deuxième casserole, et dans la troisième, elle met des grains de café moulu. Elle laisse reposer et bouillir, sans dire un mot.

    Au bout de 20 minutes, elle ferme le feu. Elle égoutte les carottes et les place dans un bol. Elle sort les œufs et les met dans un bol. Finalement, elle vide le café dans un bol. Se tournant vers sa fille, elle demande : 'Dis-moi ce que tu vois?'

    "Des carottes, des œufs et du café", répond la fille.

    Sa mère lui demande de se rapprocher des carottes. La fille se rapproche et note que les carottes sont molles. La mère lui demande ensuite de prendre un œuf et de briser la coquille, ce que fait la fille. Cette dernière observe alors que l'œuf est dur.

    Finalement, la mère demande à sa fille de goûter au café. La fille sourit en goûtant à l'arôme riche du café. La fille lui demande ensuite : 'Qu'est-ce que ça signifie, maman?'

    Sa mère lui explique que chacun de ces objets a fait face à la même adversité : de l'eau bouillante. Chacun a réagi différemment. Les carottes sont arrivées fortes et dures. Cependant, après avoir été soumises à l'eau bouillante, elles se sont ramollies et sont devenues faibles. Les œufs étaient fragiles. Leur coquille mince protégeait leur liquide intérieur, mais après avoir passé du temps dans l'eau bouillante, ils sont devenus plus durs à l'intérieur. Les grains de café moulu étaient uniques, quant à eux. Après avoir été soumis à l'eau bouillante, ils ont changé l'eau.

    'Lequel es-tu?, demande la mère à sa fille.
    'Quand l'adversité frappe à ta porte, comment réagis-tu? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?'

    Souviens-toi de ceci : Lequel suis-je? Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur et l'adversité?

    Suis-je un œuf qui débute avec un cœur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe?
    Ai-je un esprit fluide, mais après un décès, une rupture, une difficulté financière ou un autre défi, suis-je devenu plus dur et fermé? Est-ce que ma coquille se ressemble, mais du côté intérieur, suis-je amer et dur avec un esprit rigide et un cœur de pierre?

    Ou suis-je un grain de café? Le grain, en fait, change l'eau chaude, la circonstance qui amène la douleur. Lorsque l'eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur. Si tu es comme le grain de café, quand les choses semblent être les pires, tu deviens meilleur et tu changes la situation autour de toi.

    Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés sont les plus grandes, est-ce que tu t'élèves à un autre niveau? Comment gères-tu l'adversité? Es-tu une carotte, un œuf ou un grain de café?

    Puisses-tu avoir suffisamment de joie pour te rendre doux, suffisamment de défis pour te rendre fort, suffisamment de peines pour te garder humain, et suffisamment d'espoir pour te garder heureux.

    Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout; ils ne font que ressortir le meilleur de tout ce que la vie met sur leur route. L'avenir le plus clair sera toujours basé sur un passé oublié; tu ne peux pas aller de l'avant dans la vie à moins de laisser aller les blessures et tracas du passé.

    Quand tu es né, tu pleurais et les gens autour de toi souriaient.
    Vis ta vie pour qu'à la fin, sois celui qui sourit quand tout le monde autour de toi pleure.

    Tu voudras peut-être envoyer ce message aux gens qui ont touché ta vie d'une façon ou d'une autre; à ceux qui te font sourire quand tu en as vraiment besoin; à ceux qui te font voir le beau côté des choses quand tu te sens vraiment à plat; à ceux dont tu apprécies l'amitié...

  • l'attente, celle qui apprend la patience, la connaissance et le respect de l'autre, l'attente suportable mais aussi l'attente violente quand on parle de besoins vitaux, l'attente dominatrice, l'attente vengeance, certes plus dure est l'épreuve plus haut sera le sommet qu'il faudra atteindre, certes...

    Attends.
    C'est simple comme réponse et si complexe dans ce qu'il recouvre.

  • Crépuscule :

    Le texte que tu nous "offres" me touche particulièrement !!!
    Je le copie et le mets sur mon site pour que d'autres en profitent !!!

    Amitiés chaleureuses à tous !!!

  • Nous sommes tous dépendants, physiquement ou mentalement et qu'est-ce attendre sinon se conformer, il y a place en chacune de nos dépendances dans ce moment de la pensée que l'on nomme à tort le silence, à nous d'y ôter les absurdités, pour moi le temps est une absurdité, je suis un homme très indépendant et j'en souffre au point que je ne peux être 1 heure sur la même activité. La dépendance invalidante comme peut l'être celle un handicap physique ou mental nous renvoie forcément à cette confirmité puisque nous n'avons aucun choix que celui du geste accompagnateur.

    Bise les filles …

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