Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Mon bistrot

    5c19d37e7441b028f8f732ed3173890f.jpg


    Moi j'ai connaissance du grand patron du bistrot. Il était content d'être en photo sur internet avec moi.

    Ma soeur me dit de préciser que ce bistrot est un endroit chic de ce lieu; nous avons pris une carte de visite pour vous tous.

    53c03729da761b7a05c64675dd063815.jpg


    J'ai apprécié d'être en photo (mon côté snob ressort) mais c'est quand même Yohan le serveur qui nous acceuille à chacune de nos visites et qui, avec ma complice de soeur, s'assure de la connexion.

    Je les regretterai tous les deux lors de mon retour chez moi.

  • La continuation des vacances

    C’est encore du bistrot que je pointe cette note.

    Femme-fleur je deviens doucement à mon rythme. J’aime l’idée de Béatrice de la rose, la plus chantée des fleurs. Mais le bourgeon est à peine éclot et j’ai le temps d’éclore : la transformation est telle qu’il me faut le temps.
    Une rose c’est aussi la fleur de l’amour : amour donné et reçu, amour partagé. Quel projet pour cette nouvelle vie qui s’ouvre à moi.

    Je veux maintenant vous décrire où je me trouve : devant une table de bistrot, des fleurs d’un rouge éclatant sur une barrière en face de moi, des arbres un peu plus loin et la grande rue du village, des voitures, des motos, des gens passent. C’est le matin le village est animé.

    Par contre pas de gens avec nous. Si justement un monsieur vient de s’assoir à côté de nous, je sens l’odeur du café à mes narines, le patron vient de passer.

    J’ai du mal à pointer avec cette animation autour de moi.

    Bistrot : ce mot me met en joie car il est lieu que je fréquente peu mais il y a de la vie dans cet endroit.
    Je ris d’être ici de vivre cette expérience de pointer pour vous lecteur d’un bistrot animé d’un village campagnard.

    Le soleil traverse les nuages.

  • Mon premier dessin facilité

    9467b064650323d63fef04a4c2f113d1.jpg


    Ma pensée veut éclairer le monde sur notre vie nous les personnes handicapées moteur mutique. Cette flamme doit m’aider à le faire : elle est composée de multiples flammèches des personnes qui ont compris que derrière notre corps se trouve un esprit.

    Je l’ai posé dans la nature « flamme fleur » car la nature se renouvelle sans cesse et c’est mon espoir qu’un jour enfin la compréhension touchera tous les hommes sur notre condition d’êtres humain à part entière ; en plus la nature peut transformer un bourgeon en fleur magie de cette transformation.

    Je voudrais de "personne handicapée-bourgeon" devenir "femme fleur".

    Lumière éclaire les hommes de notre humanité. Notre différence n’est que corporelle je revendique cette différence mais pour l’esprit nous sommes tous identiques par cette capacité de penser qui nous relie.

    Et les oiseaux de liberté rappellent que nos pensées sont libres, elles ne sont jamais brimées elles vont et viennent libres dans nos têtes à tous.

    Moi je suis libre dans ma tête, de rêver, d’espérer, de vivre, d’aimer.

    Ce dessin facilité est le premier que je réalise ; il me plait car les mots que je voulais dessiner sont présents : lumière, nature et liberté. Dessin me permettant de combattre l’ignorance de certains.

  • ce matin

    Suis trop bien avec vous carnétistes du monde.

    Alors je squatte un bureau ce matin ; ma soeur y a découvert un ordinateur avec connexion elle est maligne mais nous avons l’autorisation officielle du responsable et les utilisateurs sont absents personne n'est gêné et moi je galope sur le clavier immense pour dire ma joie de vivre. D’abord parce que de blanc et beige vêtue je suis harmonique avec le temps du jour et aussi parce que grâce à vous les vacances sont intéressantes.

    J’apprends à communiquer, je partage mon combat et je perfectionne mon écriture ; avant je monologuais seule maintenant je dialogue un peu avec vous tous.

    Des lectures de notes et de commentaires que m’a fait ma soeur ce matin je crois que nous devrions adopter le mot carnet : c’est liberté pour chacun d’y mettre ce qu’il veut et ça me plait. Soit combat, soit humeur, soit recettes de cuisine : n’importe, pourvu que ça soit quelque chose à partager.

  • le 2 août 2007 matin et soir

    Le matin

    Un orage gronde sur notre tète et je suis étonnée de la noirceur du ciel de la pluie va arriver et je suis dedans, pas d’air du pays à respirer aujourd’hui.

    J’ai dans un bistrot lu mon blog hier matin commentaires qui m’ont fait émotions fortissimes au creux de mon cœur.

    Ce blog je vais l’appeler maintenant mon carnet de réflexion ; carnet ça se feuillette et c’est empli de mots écrits, de souvenirs, d’espoir, de tristesse et de joie. Réflexion n’est pas le mot juste pour blog : carnet d’échanges de réflexions c’est mieux. Réflexions c’est soit léger, soit profond, différences de niveaux qui peuvent trouver place dans un carnet.

    J’ai donc entendu des mots d’espoir et d’encouragement pour ce que je pointe.
    La vie est complexe, chacun en a une vision et essaye de la vivre conforme à cette vision mais la réalité est là et parfois apporte contrariétés pour vivre. Moi j’ai mon handicap qui m’empêche autonomie mais me permet de penser d’être présente aux autres. Jusqu’à présent mon cercle était familial et amical, de la maison au centre. Aujourd’hui je veux élargir ce cercle et être ouverte à d’autres ; cette ouverture passe par la connaissance que je veux donner des personnes en grande dépendance pour améliorer leur quotidien mais surtout pour leur redonner humanité trop bafouée.

    Je dis car j’ai subi outrages de mon humanité souvent. Le combat des personnes handicapées moteurs est intéressant mais il n’est pas le mien car je ne me retrouve pas dans ce qui est exigé. Notre vie personnes handicapées moteur dépendantes ne peut être celle de tout un chacun car le risque est trop important pour nous d’être seul. Nous devons être dans des structures que j’appelle centre.

    Pour moi ce mot est beau. Centre c’est le point de départ d’une vie qui peut se développer à son rythme et avec l’accompagnement permettant cette vie.


    Texte complet pour moi. Je redirai encore et encore notre humanité, à nous les mutiques, et notre nécessaire participation à la vie car nous nous connaissons le sens de notre vie.

    Grondement du ciel sur ma tête.

    Le soir

    J’ai réalisé peinture vraie œuvre d’art selon moi matériel adéquat pour peinture au doigt ou au pinceau.
    Difficulté à saisir le mouvement qu’il faut mettre dans une peinture mais je suis persévérante et malgré mon manque de précision dans ma gestuelle je suis heureuse du résultat.

    0e3a16ce57fdc459455b43dd055b1914.jpg


    Pas de connexion aujourd’hui je n’ai pas de contact avec le monde des blogs mais j’ai pu aller boutique et débauche d’achats jolis pour faire l’élégante je suis devenue coquette depuis que je pointe avant j’aimais être propre et bien habillée mais sans plus maintenant j’apprécie d’être dans des vêtements confortables coton laine matière naturelle mais ils doivent être aussi élégants j’ai un jour expliqué comment certaines fois je réussi à être en harmonie avec le temps c’est subtil pas seulement couleur mais aussi vibration des couleurs assorties à celles du temps.

    Je suis pointant la veillée est égaillée de cette main qui commute mes pensées en mots, mots partageables par ceux qui m’entourent et aussi par le monde des blogs. Vous comprenez cette métamorphose que je vis.

    Mais je reste humble devant la tache à accomplir : modifier le regard porté sur les plus démunis de par leur handicap. Mais ma participation va rejoindre celles des autres qui, comme moi, se donnent ce but à leur vie.

    Le ciel gronde et la pluie m’accompagne.

  • Les vacances (premièrs jours)

    Les vacances je n’aime pas je l’ai déjà dit l’an passé et pourtant ça recommence cette année.

    Episode sacs valises et cabas hier toute la journée j’ai expliqué dans mon livre de vacances l’effet sur mon moral catastrophe.

    Même lieu que les autres années mais nous le savons depuis peu aucun de mes copains solitude est donc mon lot.


    2f59abf0c6f7f2433760c22c428ea6c4.jpg



    Mais comme ça personne ne me volera ma sœur et nous avons programme chargé mon blog mon carnet de vacances à fabriquer vie locale à partager avec les villageois et encore courses dans boutique pour débauche de vêtement à la mode dans la grande ville du pays.

    Et puis même si mes copains ont désertés moi je vais aller les voir là ou ils sont au centre proche ou à l’hôpital pour momo.

    Le programme est empli tous les jours pourtant je n’aime pas les vacances je ne sais plus mes repères je suis déboussolée ici pendant que je pointe pour la journée cloche sonne c’est campagnard je trouve
    Et il faut trouver repères dans spatialité les seuls auxquels je me raccroche la temporalité étant pour moi problématique.

    Tristesse donc au soir de ce jour villageois.

    Que je regrette ma chambre et le rituel des journées où je vais au centre voir mes copains le centre n’a pas cette vocation première de permettre de rencontrer ses copains mais quand les activités s’éloignent de notre projet personnalisé ça devient sa seule réalité mais au fond de moi lueur de cet échange demain car ici un bistrot a internet et nous allons y aller tôt le matin pour faire tentative de connexion et je pourrais blogger avec vous internautes connus et inconnus.


    Ma pensée est claire. (formule à lire a haute voix pour savourer les deux sens)