Moi, la sœur à Moi je
Ce dimanche a été occupé par la recherche et la préparation de documentation sur des peintres espagnols. En effet, le thème de l’Espagne a été retenu par le centre de ma sœur pour une journée et elle a choisi de présenter ... la peinture : Velazquez, Picasso, Miro et Dali.
Et aussi par un autre projet : la participation au concours international de littérature « Les Cordées » organisé par l’Association des Paralysés de France (plus connue sous son sigle APF).
Donc, pas de note rédigée par « Moi, je ». Moi, sa soeur, j’ai, aujourd’hui, juste l’autorisation de vous parler de ces deux projets (c’est MON carnet m’a-t-elle rappelé) et de présenter une sculpture qu’elle a réalisée en juin dernier au centre, avec bien sur, le commentaire qui explicite sa création.
Moi, je
Pâte malléable
J’ai eu envie de faire du plat pour être plus réaliste je veux expliquer le temps échappé complètement à notre contrôle et j’ai imprimé un instant fugitif de ce temps qui s’écoule avec nous nos vies sont malléables aussi mais nous avons prise sur cette vie nous choisissons d’en faire un acte d’amour ou un objet futile.
Moi j’ai choisi mais platitude ne veut pas dire sans intérêt ça veux dire humble avec le sens des réalités mais le regard tourné vers cet avenir inconnu le temps s’écoule et nos vies sont liées à ce temps vitesse n’est pas de mise ici seul un mouvement furtif est amorcé mais rien ne pourra l’arrêter.
Le temps est là pour nous rappeler notre condition humaine d’êtres petits dans l’univers.