Aujourd’hui j’ai vécu moment inhabituel restée longtemps chez un notaire pour des affaires de ma sœur j’ai aimé être là écouter voir comment.
Mais je dis je hurle qu’il y a encore beaucoup à faire pour les personnes handicapées pour la dame notaire je n’existais pas elle m’a ignoré dès mon arrivée jusqu’à mon départ ignorer c’est trop doux elle m’a rejetée du lieu je n’étais pas transparente je n’existais pas je ne pouvais pas exister ce n’était pas possible pour elle je ne dis pas son nom elle ne mérite pas mais j’espère qu’un jour cette dame ouvrira les yeux et s’apercevra que des personnes différentes vivent autour d’elle moi j’étais avec ma sœur et nous étions sur la même longueur d’ondes ne rien dire pour voir jusqu’où ça irait et nous avons vu : du début à la fin.
Quand des situations sont tellement caricaturales comme ce matin j’en souffre moins l’exagération porte à m’emplir de pitié pour cette pauvre femme qui n’a pas compris la vie qui ne connaît pas les êtres et qui vit hors de l’humanité.
Pour me ressourcer dans mon humanité dessins facilités qui serviront de cartes postales pour mon courrier d’été.
Commentaires
Mon Elisa, je pense que cette femme restée dans l'ombre de ta lumière n'était soit pas digne de toi, ou la peur l'a brisé d'une horrible manière. J'ai déjà dis ici le dégoût en moi de certaine personne notamment les jours de téléton qui vous ignore l'année durant et mettent un short ce jour là ! il y a l'image du corps , l'image de son image, dur l'acceptation de l'image cabossée ! pourtant il existe bien des personnes vulnérables, conscientes et racistes de l'handicap et de la maladie. Pas grave, nous on t'aime Elisa, l'important c'est l'amour pas autre chose ...
Bises les filles ....
Pat ...****
( surveillez votre boite à lettre demain)
Bien sur, un courriel part cette nuit (je peaufine le texte) au notaire "chef" de cette dame, pour lui donner le texte pointé par Elisa et lui rappeler que l'humanité est plurielle. Je lui ajouterai le lien sur le carnet aussi.
J'en rage encore. Mais il fallait aller jusqu'au bout de la NON RENCONTRE.
Merci Pat notre Sarthois de rappeler à Elisa que, nous, on l'aime.
Et nous surveillons le facteur demain.
Chère Elisa,
La nature humaine n’est pas simple, elle est bien complexe et pleine d'imperfection.
Une fois, ça m’a fait du bien, je n'ai pas pu m'empêcher d’écrire au directeur d’une piscine municipale dont un des maîtres nageurs avait refusé obstinément d’inscrire notre fille à des cours de natation. Nous n’avons pas eu de réponse, peu importe, en tout cas, ceci a été dit, écrit et certainement lu.
Pour reprendre quelques mots glissés dans la lettre dont j’ai gardé la trace :
« Apprendre le respect de la différence fait partie de la solidarité, cette solidarité est nécessaire car elle contribue à faire évoluer notre société pour changer son regard sur une image positive. Le handicap ou la difficulté est imparfait et nous aussi, cela fait partie de la vie et de l’ordinaire, cela n’a jamais empêché personne d’être ou de devenir brillants, tout au contraire, cela apprend à ne pas être fataliste à la moindre difficulté ; la différence de l’autre qui nous apparaît à nos yeux est bien loin d’être échec ou catastrophe, au contraire, elle est seulement riche de recherche de sens et d’humanité.
Si je peux aujourd’hui comprendre que personne n’ose, ne sait comment s’y prendre, que nous sommes tous maladroits à cause de ce manque d’habitude, que nous avons plutôt l’impression que notre monde marche sur la tête sans savoir qu’il a aussi des pieds, qu’il s’agit là de nos propres pertes de savoir faire et nos manques de réflexes dans l’ignorance de culture de savoir être pour faire avec, d’être accueillants, chaleureux, on pourra aussi comprendre aujourd’hui qu’il est discriminatoire de refuser d’accueillir notre fille et de l’inscrire à vos cours. »
Je sais que la lettre de ta soeur, fera effet encore plus que la mienne...
Bises Elisa et ta sœur.
Pitié pour elle...
Oui!!!
Encore une fois, c'est toi qui a raison : ayons pitié de ces personnes dont le coeur est si dur qu'il ne peut pas s'ouvrir...
Espérons que la lettre de ta soeur la fera réfléchir...
Et qui sait...
Peut-être alors aura-t-elle un autre regard ...
C'est chaque fois la même chose. On ne sait pas, on ose pas demander pour savoir, alors inconsciemment on est déstabilisé et par dessus le marché on croit, à tort qu'on y peut rien en toute hypothèses, car on ne sait même pas qu'un sourire, un minimum d'attention c'est tellement important… Alors détourner le regard est une forme de protection, une muraille pathétique dressée devant soi-même et devant l'autre qui n'est pas nié mais ignoré.
Tu as contribué par ce blog a changer mon regard sur les IMC et je t'en remercie. Il y a quelques mois encore, je n'aurais sans doute pas eu une attitude différente de celle de cette personne.