Je dis souvent chemin de vie ces mots ont un sens profond car pour moi il s’agit bien d’un chemin à parcourir tout le long de sa vie mon handicap ma dépendance me donnent un regard différent des personnes sans handicap.
Elles courent leur vie sans savoir où elles sont sans réfléchir au chemin parcouru sans s’arrêter pour modifier leur direction je les vois courrir tête baissée donc ne pouvant voir non plus le parcours à venir.
Moi j’ai le temps de savoir de connaître mon chemin il est chaotique caillouteux la pente est parfois rude mais il est mon chemin que je parcours avec bonheur.
J’ai sur ce chemin des rencontres avec ceux qui ont le même regard qui savent où et pourquoi.
Pour dire différemment le chemin de vie peut être nommé sens de la vie.
J’ai déjà pointé sur ce sens de la vie sur le chemin de vie mais l’importance de ce concept est forte pour moi si forte que je le re-pointe encore avec des mots autres le fond étant identique une humanité reconnue et vécue pleinement.
Beaucoup aimé les commentaires que vous avez écrit sur guidance et accompagnement je vous envoie un sourire sur photo pour dire merci.
Je construis une vie différente qui sort du cercle familial pour aller vers d’autres ces autres comme moi dépendant plus ou moins puisque dans ce centre mais c’est pour moi ouverture pensées partagées et vie collective riche.
Le personnel est divers certains dans la toute puissance d’autres en recherche de comprendre à notre écoute mais noyés dans le faire et d’autres rares humbles devant ce qu’ils doivent réaliser à notre écoute et toujours disponibles malgré les taches matérielles ils ont su concilier le faire et l’écoute difficile alchimie lorsque la dépendance physique est totale.
Des moments de doute je n’en ai pas ma place est là bas dans ce centre que je veux lieu de vie et que je porte comme tel.
Centre : Pat mon sarthois n’aime pas ce mot et pourtant le centre d’où part la lumière pour éclairer le monde voilà pour moi ce centre est point d’un cercle qui s’élargit et le bonheur se propage de ce centre.
Pluie orages grêlons le temps est humide mais je suis envahie de lumière quand même.
Lumière que j’envoie à tout vent pour qu’elle se disperse jusqu’à vous.
Commentaires
quel bonheur chère elisa quand arrive la fin de semaine et que nous allons te retrouver;pour moi c 'est un moment de profonde reflexion, ou tu
apportes quelquechose pour refléchir pendant la semaine;aujourd'hui tu parles du mot 'centre'd 'ou part la lumière pour eclairer le
monde, ...qui s 'elargit et le bonheur se propage
de ce centre.
tu donnes beaucoup, plus souvent que ceux
qui s 'agitent. notre père du ciel a dû te donner
la possibilité de donner la lumière, c 'est son
dessein pour toi.merci d 'être "toi"
je rajoute que j 'aimerais savoir comment me
procurer ton livre
merci à toi élisa , a tes parents et a anne marie
je vous embrasse , toi en paritculier"ELISA LUMIERE" naik
Pour Naik : un message perso part sur le champ pour dire comment se procurer le livre d'élisa "Enfin, je communique". Si, si.
Je ne manque pas non plus ta lettre hebodmadaire Chère Elisa.
quand tu parles des personnes valides, tu les vois : "[courant] leur vie sans savoir où elles sont sans réfléchir au chemin parcouru sans s’arrêter pour modifier leur direction je les vois courrir tête baissée donc ne pouvant voir non plus le parcours à venir."
Je crois bien que c'est vrai et j'ajouterais volontiers : "et souvent de se plaindre pour un oui ou pour un non."
Ainsi faudrait-il donc nécessairement voir la vie à travers le handicap pour en mesurer vraiment le sens et la saveur ? Possible ! Mais alors, quel paradoxe.
En tout cas, continue d'observer tes contemporains pour notre plus grand plaisir, tu les dépeints bien mieux que les plus grands philosophes ou sociologues du moment, je trouve.
Prends soin de toi Elisa.
Je n’aime pas le mot centre dans l’utilisation abusive que l’on veut bien lui prêter, combien j’aime la tendresse de la lumière qui émane du centre, soupirer, vivre, et s’accrocher coûte que coûte à ses rayons sans que cela me coûte dans la gratuité du Don. S’asseoir sur un rayon de lumière sans faire de tapage, s’enivrer de ses couleurs, voilà un bel exercice, une belle inspiration de vie pour certains. J’aime mon chemin, c’est le mien, et les pierres qui s’y trouvent ne blessent pas le pied hésitant, le tien mon Elisa tu l’as façonné comme le maître du jardin a bien voulu, tu l’as dompté à ton rythme, nous le proposant mûrit comme un fruit, odorant des meilleures effluves des parfums. Il n’y a pas manque dans l’âme lorsqu’il existe une incapacité à faire, à produire, seulement une adaptation de son être pour continuer à vivre, tous les chemins ne se croisent ils pas ?
Je vous embrasse les filles ….
Pat …***
Ma chère Elisa, tu auras corrigé que le mot " Abusif " ne s'adresse pas à toi bien évidement ...
Bon feux d'artifice ,les filles .....
Pat ...***