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CONFIANCE

CONFIANCE ce mot est vital pour moi il est manifestation de ce que j’aimerais ressentir pour tous ceux qui m’entourent tous ceux qui m’accompagnent sur le chemin de la vie.

Une attitude en dit pour moi assez pour savoir si je peux être en confiance pas besoin de regarder je sens je ressens la personne si elle sait si elle voit l’humanité au delà de moi au delà de mon handicap de ma mutité pas de problème ces personnes sont bonheur de vie pour moi car je mets confiance en elles totale car elles sont humaines.
D’autres sont décontenancées par ma mutité et il faut temps de rencontre plus long pour que la confiance s’installe.
D’autres suintent la peur et là c’est terrible pour moi car je n’imagine pas de confiance mais cherche pourquoi cette peur pourquoi ?
D’autres sont indifférentes à moi et aux autres leur vie est pauvre car tourne autour d’eux seulement.

CONFIANCE ce mot est empli d’humanité et naît de la rencontre entre deux personnes.

Pour moi de ma dépendance aux autres ce mot est vivant mes parents et ma sœur sont en dehors de ma réflexion ici car avec eux c’est amour le bon mot.

Tout doit être fait pour moi et selon la relation selon la confiance ou non selon c’est différent j’aimerais être entourée d’un monde de CONFIANCE.

Commentaires

  • Je n’ignore pas le vertige qui m’oblige à la confiance, me caler comme quand j’étais gosse dans cette cour d’école, prendre avec mes yeux un morceau de ciel où s’inscrivaient la joie, la peur mélangée, rassembler les nuages, former des visages, des maisons, des murs avec ma main en creux et mon doigt sculpteur. Sentir le calme en moi, pointer la main en signe d’invitation, faire le deuil de l’azur, écouter la bruissante de la confiance et la faire mienne. La confiance n’est pas dire liberté, c’est respirer profondément, et longtemps, c’est se jeter sans retenue, c’est enlacer sans contrainte, c’est recevoir l’étreinte. Savoir que la route est belle, bonne, parsemée de pierres, de cailloux blessants, d'herbes folles, et poursuivre malgré tout le voyage, le vertige m’y contraint chaque jour, oui j'ai confiance …

    Bises …

    Pat …*

  • Encore un article essentiel.
    Tu es une vraie sociologue Elisa.

    La peur de la personne valide face au handicap - qui la renvoie à la fragilité de la condition humaine en général et peut-être surtout de sa propre condition - est chose compréhensible.

    Je crois qu'il y a d'abord un énorme déficit d'information.
    J'ai dû attendre d'aller sur ton blog, Elisa, pour savoir ce qu'était une personne mutique.
    C'est vrai que je n'avais pas fait beaucoup d'effort non plus auparavant, mais en quoi pouvais-je être concerné ?
    Maintenant que je lis tes écrits, je me sens davantage concerné.

    Ainsi donc, le travail que tu as entrepris à travers la communication facilitée est essentiel et il paye tu vois, en contribuant grandement à cette information.

    Il y contribue non pas de manière abstraite, comme le ferait un article descriptif, mais au contraire dans le concret, à travers ton vécu quotidien , le récit de tes expériences, de tes rencontres, les sentiments et les idées que tu exprimes, si limpides - par nécessité sûrement, mais pas seulement - car tu vas toujours à l’essentiel et ça, peu de gens savent le faire.

    Par ton action, tu montres aussi à tous ceux qui en douteraient encore que ce que tu accomplis, c’est finalement ta part d’humanité. Tout le monde peut-il en dire autant ?

    Au premier abord, je pense que les personnes valides ont des difficultés à établir le contact dans la relation avec les personnes échappant à ce critère qui fixe « la norme ».

    Ces difficultés s'expriment en termes d'attitudes, de regards (ou de non-regards), de dialogue (la peur de dire des bêtises où des mots idiots qui pourraient blesser), bref, elles ne sont pas toujours naturelles, mais trop souvent empruntées, réservées, maladroites. Cela conduit souvent à une compassion excessive qui en rajoute et qui isole. (Marie en a déjà parlé).

    Dépasser le handicap, pour rencontrer la personne au-delà du handicap, c'est bien l'enjeu. Je ne dis pas faire totalement abstraction du handicap, car il est une réalité qui nécessite des compensations et que chacun, à la place que la nature ou le sort lui a réservée, doit nécessairement intégrer pour mieux vivre ensemble.

    Enfin, je le vois comme cela.

  • comme Marcus, avant de venir sur ton blog, elisa, je ne savais pas ...et je decouvre...
    la CONFIANCE, le maître mot dans toute relation, quelle qu'elle soit ; sans confiance, rien ne peut s'épanouir!
    en ce qui concerne les réactions des valides face au handicap, la peur de ce qui ne nous ressemble pas est bien connue, et malheureusement, accentuée en cas de handicap...je dois avouer que moi même, sans avoir peur, je n'étais pas forcément à l'aise avec des maladies comme la tienne...et grâce à toi, grâce à ton blog, je decouvre, je te découvre, et je dis chapeau bas, car te lire est toujours un plaisir, en même temps qu'une réflexion positive qui finit par faire tomber des barrières d'idées préconçues

    je t'embrasse

  • A Léa,

    Vous évoquez la confiance comme étant le maître mot, et en cela vous n’avez pas tout à fait tort, sinon que nous sommes tous muni de ce prestigieux passeport à l’autre, il faut avouer dire que l’inconscient collectif réagit économiquement à tous les travers de la société et en particulier celle des êtres humains, un corps malade, handicapé est forcément improductif. Le regard de rejet existe déjà au sein même des familles d’handicapés, de malades, il y a donc là une explication autre que celle de la confiance. Je crois pouvoir vous dire je suis une personne très bien placée pour en parler, puisque je suis un rescapé de Gustave Roussy, d’un accident du travail et d’une bavure médicale qui me laisse complètement infirme du côté gauche. Je reste toujours dubitatif quand je lis sur tel ou tel blog la réaction des gens dits valides, sur la rencontre du monde de l’handicap ou celui de la maladie, même si ce miracle s’opère bien souvent chez les gens de plus de cinquante ans, je me dis qu’il y a encore de l’espoir dans ce monde fait de béquilles et de joie pourtant partagées.

    Je vous embrasse …

    Pat …*

  • tu parles de la confiance que tu dois faire a ceux que tu rencontres
    je pense aussi a la confiance que l'on te doit
    confiance en tes capacités de comprendre
    de juger
    de SAVOIR
    d'aimer ou de hair
    tu dois encore me le rappeler lorsque je doute de tes choix
    je t'embrasse très fort

  • Elisa, toi qui est croyante, il nous a été enseigné : Ne porte pas de jugement sur ton frère ou ta sœur, et tu ne seras pas jugé, or moi je te le dis de tout les jugements portés contre la confiance, seule l’indifférence est le plus grave, car lui il n’a ni besoin du son, ni de la parole, mais simplement de la fuite du regard, c’est en cela qu’il est le plus condamnable. Pour autant la lecture et l’explication sont importantes et nécessaires, cela permet de confirmer nos existences de blessés de la vie dans les actes les plus élémentaires de celles, et de ceux dont nous étions absents à cause de nos maladies et de nos handicaps. Pour autant, il ne suffit pas de le dire, mais également de l’appliquer, par le geste le plus gratifiant qui est celui de l’amour, ainsi peut être tous ces gens qui reviennent aux réalités concrètes de l’existence pourront-ils s’entendrent dire : J’avais faim, vous m’avez nourri, j’avais soif, vous m’avez donné de l’eau, j’étais en prison, vous m’avez visiter, j’étais malade, vous m’avez soigné, j’étais handicapé, vous m’avez aidé. Voyez, il ne suffit pas de dire, mais de faire, il ne suffit pas de courir au Téléthon une fois par an, il ne suffit pas de verser de l’argent à une association pour se savoir confiant, et même si cela était, vous ne pourriez pas connaître totalement ce qu’est véritablement la confiance, car il n’y a guère que celle et celui qui en est affecté qui la connaisse bien.

    Pat …*

  • Bonjour Elisa,

    Comme je comprends. Il n'y a pas d'amitié, d'affection, d'amour, de sentiments nobles sans confiance.
    Elle s'accorde peu, d'où son importance.
    Un monde de totale confiance est impossible, des monstres y circulent.
    l'important est de donner et recevoir la confiance d'un petit cercle que nous aimons.
    Douce et bonne journée
    Bernadette

  • Confiance !
    Confier...
    Avec l'autre, se fier à la même chose...
    Donc être sur la même longueur d'ondes...
    Parler le même langage,
    Je fais confiance,
    parce que je sais que l'autre est aussi capable que moi,
    parce que je crois en sa capacité de décision,
    parce que j'accepte que ce qui est vrai pour moi peut différer pour l'autre,
    parce que j'accepte de mettre mes peurs de côté...
    pour "faire confiance" !

  • beausoir elisa...
    je suis déjà passée hier soir et je me suis dit, qu'il y avait trop à dire et à réfléchir pour jeter mes pensées au hasard, alors je t'ai fait un p'tit clin d'oeil et me suis couchée...seulement j'ai réfléchi et tant d'idées se bousculent que je ne sais par où commencer.
    la confiance est je pense un sentiment naturel.. irais-je jusqu'à dire que l'on nait avec !
    comment le nourrisson ne peut-il prende le sein ou la tétine qu'on lui donne s'il n'a confiance en cet inconnu qui le lui tend?
    la confiance est un atout que possède tout Homme en lui.... mais comme tout attribut il faut la cultiver...
    la nourrir. et voilà qu'apparait "troublion".. le p'tit diablotin qui fait qu'ensuite
    l'on perd la confiance
    l'on cherche la confiance
    l'on gagne la confiance
    l'on a toujours confiance
    l'on n'a jamais confiance....
    et comme pour tout enseignement l'Homme n'est pas égal dans son apprentissage,
    dans son application
    dans la maîtrise
    dans la durée...

    je connais des personnes (dont une surtout) qui me semble -t-il n'a confiance en personne.
    et bien souvent il m'arrive d'être en pétard contre elle car ses prises de positions ne sont pas toujours top.. mais en fait je la plein de ne pas pouvoir faire confiance
    car cela tue son jugement et l'épuise en inquiétudes inutiles et malsaines.

    pour finir parc'que je pourrais continuer pendant des heures, cette réflexion est vraiment prenante....
    pour moi la confiance, c'est faire au autres comme j'aimerais que l'on me fasse.

    affectueusement
    douce nuitée à toi et tous les tiens
    rsylvie

  • Oui Elisa la confiance est le vrai repos de l'esprit, confiance en l'autre quand on est dépendant de lui, confiance en soi pour savoir faire la différence entre ce qui mérite la notre ... ou pas.

    Moi qui vis une lourde période de rupture de cette confiance dans le tiers accompagnant je puise et renforce ma confiance en moi pour ne pas ajouter au doute la peur de l'abandon.

    La confiance est un trésor qui nous apaise, nous nourrit et parfois nous endort dangereusement, peut-être était-elle mal placée ou trop lourde ..

    L'amour c'est faire le cadeau de sa confiance et savoir recevoir celle de l'autre, simplement, sans même en avoir conscience.

    Je t'embrasse Elisa,

  • Que ce mot est important. Confiance, il enferme en lui le don de soi... se confier, se donner... et quand on se donne n'importe comment, à n'importe qui on peut se perdre.
    La confiance doit être reciproque pour être bonne et totale...

    Mais souvent, comme le dit Marcus et les autres, le monde des "valides" (que je n'aime pas ce mot) face au monde du "handicap" (que je n'aime pas celui là non plus) a des a priori, des barrières, des manques aussi, d'énormes manques. Ce qui sort de la route, du chemin n'est pas pris en compte, n'est pas appris...

    Confiance, c'est un mot que j'aime beaucoup et que j'ai eu beaucoup de mal à intégrer... mais c'est aussi un mot rempli de bonheur, d'amour et de joie.

    Je vous embrasse toutes les deux... à bientôt

  • @ Béa,

    Je veux réagir sur le post de notre amie Béa, qui je sais ne m'en tiendra pas rigueur au cas où je ne serais pas tout à fait compris, tu dis " et quand on se donne n'importe comment, à n'importe qui on peut se perdre. " soit ! mais il existe une forme de la prostitution qui explique cela, car donner c'est sans retour, l'inverse qui consiste à être rétribué de son amour est indigne du droit d'aimer, par conséquent je ne trouve aucune excuse à l'indifférence, et notamment lorsqu'elle est évoquée par ceux dont les qualités intellectuelles ne sont pas mutilées par les adversités de la vie. On ne peut se dédouaner de son égoïsme parce que l'image d'un corps malade ou handicapé, nous ramène à cette réalité qui pourrait bien être la sienne un jour à l'autre. Parce que je suis simplement mûris de cette haute exigence qui s'appelle l'intégrité, et qui n'est pas dire intégrisme, j'ai un infini respect des valeurs universelles, sans lesquelles l'amour n'est pas possible ....

    Pat ...*

  • Et si d'aventure votre estimation de la confiance en une personne n'est pas acquise, alors il faut s'absenter, et s'absenter n'est pas dire fuir ou ne plus exister, s'absenter est dire, tu ne me vois pas, mais je suis là quand même, c'est quand tu veux !

    Pat ...*

  • EST-CE que j'ai été CLAIR ? (( ah! ah! ah!je rigole les filles ))

    Pat ...*

  • Que j'aime quand rigole Pat :)))

    Et pour l'absence, pas ici hein !!! C'est clair ???

  • moi aussi j'aime quand Pat rigole et qu'il nous appelle "les filles"
    :))

  • Confiance... confiance...

    Je me remets en question tous les jours... Chaque acte, chaque parole, chaque mot...

    Je ne suis pas sûre... Mais il n'y a pas que le noir ou que le blanc, que le gentil ou que le méchant, etc, il n'y a pas la VERITE... Il y a des VERITES... à prendre, à donner ou à laisser...

    Il y a aussi le juste équilibre à rechercher chaque jour... comme un acrobate sur un fil en constante recherche du point d'appui pour ne pas tomber et avancer pas à pas... Rapport de soi entre les uns ou les autres... Rapport avec l'espace et l'environnement...

    Merci Elisa pour cette réflexion. Vous ne doutez jamais et vous êtes merveilleuse, chaque mot, chaque geste, chaque regard, de votre part, chaque instant, Elisa, est un éclat dans nos réflexions sur nous-mêmes.

  • à Pat

    j'avais la prétention de croire qu'à 42 ans, je ne faisais pas trop vieux, mais votre réflexion sur l'age des valides qui laissent tomber les préjugés m'a fait sentir le poids des ans...lol...ou bien alors, je suis une enfant précoce, comme on dit :)))

    et j'en profite pour faire de gros bisous à Elisa

  • @ Léa,

    Tu as raison de me corriger pour l'âge supposé, tu es donc précoce en cela, évidement c''était comme une sorte de clin d'oeil à ma colère, mais c'est vrai qu'il est très compliquer de me comprendre quand je veux m'effacer sans pour autant disparaître dans le contenu d'un article...

    Bise Léa ...

    Pat ..*

    ( j'ai répondu à ton coms sur mon site)

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