Moi j’ai participé à une grande réunion de la famille de maman. Nous étions nombreux et j’ai observé toutes ces vies qui étaient là autour de moi : certaines que je connais d’autres que je découvrais.
Je suis fière de cette famille où chacun m’a accueillie comme la cousine en fauteuil mais sans doute sur mes capacités de compréhension.
Un mot en passant ça fait chaud au cœur non ? Et pourtant certains ne me connaissaient pas du tout la vie les ayant séparés de notre entourage proche.
J’ai pensé que cette rencontre avait fait un peu avancer mon combat pour une reconnaissance de notre humanité à nous les mutiques.
Et j’ai apprécié d’être une parmi les autres d’habitude j’aime être le centre du monde vous l’aviez compris mais ce jour là j’ai eu envie de me fondre dans cette foule de personnes différentes le lien familial qui nous reliait était fort et j’ai glissé ma vie dans la leur. Un sentiment nouveau pour moi.
Mais aujourd’hui je suis « moi je » et retrouve mon identité d’être moi le centre du monde avec un combat encore à vivre : nous sommes part de l’humanité nous les personnes handicapées malgré notre dépendance.
Commentaires
Moi aussi j'y étais bien sur et moi aussi je me suis fondue dans la foule d'oncles, tantes, cousines et cousins. Et j'ai apprécié toutes ces différences de vie. Quelle richesse.
Et papa était là, comme chez lui ! Sa famille à lui est beaucoup plus petite, il nous a adopté tous.
J'ai participé à une cousinade en août 2006 et j'ai ressenti la même chose que toi, être là parmi les autres était tout simplement naturel et bon, je me suis sentie bien. Depuis un oncle a créé une petite gazette, chacun est libre d'écrire un article qui est ajouté et le tout est envoyé par e-mail, ça c'est la magie du numérique !
Une seule absente : ma mère, qui a refusé de venir au nom de vieilles querelles passées, j'ai vu pleurer mon père ce jour-là et mon coeur se serre encore en repensant à ce moment, joie et peine ne sont jamais éloignées l'une de l'autre.
J'en garde malgré cela un souvenir ému et tendre, une trés jolie journée.
Une douce famille est comparable à un chaud nid d’oiseaux. Voyez avec quel amour incomparable certaines espèces d’oiseaux confectionnent le nid douillet, ramenant dans le bec tendre la branche que l’oiseau attentif, amoureux, salive afin de la placer en sécurité, entrelacée avec l’autre branche ramenée un peu plus tôt. Les oiseaux nous disent énormément sur la socialité humaine, mais avons encore la force de comprendre ces petits bonheurs que la nature veut bien nous offrir chaque jour.
Pat …. Tombé du nid il y a déjà très longtemps.
Vous venez jouer avec nous? http://tracesecrites.hautetfort.com/archive/2007/10/28/les-precipites.html
Sourirs
Bravo! Elisa, je suis super contente de lire ta dernière missive.Je n'ose plus te dire:"tu as grandi"(d'ailleurs ,physiquement ce n'est pas souhaitable,ta garde-robes n'apprécierait guère).Compte tenu de ta forme resplendissante, tu communiques ta joie de vivre et tu entraines ceux que tu cotoies à partager ta bonne humeur,tu l'analyses très bien,merci Elisa. A bientot,bise .dan