Vie incomplète et vie conscience
Le soleil illumine toutes ces vies.
Certaines sont incomplètes vides sans consistance sans direction rien ne leur permet de communiquer.
D’autres ont conscience ouverture à l’autre espoir d’évolution.
Je me situe dans la catégorie des vivants. Et vous ?
Commentaires
Pas toujours. J'ai l'impression d'être le temps qui passe, une poussière... Aujourd'hui est aujourd'hui, demain est autre jour... Je pense en cela, celui qui te fait du mal par exemple (ce sont ces phrases par exemple ou ces agissements,etc), demain ne sera peut-être pas le même... C'est une apparence... de l'autre qui se fond dans le temps qui passe...
Chaque jour en fait, je meurs et me réveille le lendemain pour en recommencer un autre...
Si on peut appeler cela vivant, oui... Mais... Il y a aussi l'histoire qui continue... Et comment agir si l'on ne donne aucun moyen ? Si tout le monde court après le temps sans but... et sans connaître vraiment ce qui l'entoure...
En tout cas, il est chouette le dessin, il me fait penser justement au temps qui passe...
il faut vivre intensément le moment présent c'est important hier demain se souvenir et faire des projets mais vivre c'est maintenant
beaujour moije
je suis venue présenter ton univers à juliette ma fille de 11 ans qui me demandait pour qui était le tableau que j'emballais... alors voila elle est venue voir ton chezTOI et elle a beaucoup aimé. elle trouve que tu exprimes bien par le dessin tes idées et puis, elle me dit
elle s'appelle élisa ?
j'avais jamais fait attention, alors maintenant je t'appellerai élisa... milles excuses
quand je dis que je n'ai pas certaines notions comme point essetiel dans ma vie,,,, en voici encore une preuve, pour moi tu étais moije, tout simplement, le reste t'appartient... j'suis pas curieuse !
allé assez parlé de moi, comment vas tu ? je te pense qq peu chamboullée, mais sache que par la pensée je suis avec toi
.trés affectueusement
rsylvie
"Vivre, c'est maintenant" !
Et il faut vivre "à fond" !
Se chauffer à ce soleil que tu n'as pas oublié,
Qui éclaire,
Qui donne des couleurs...
Et se nourrir de nos chagrins
Qui nous façonnent...
Et nous font apprécier chaque goutte de la rosée du bonheur !
Chère Elisa,
Le handicap, quel mot effrayant, pour celui qui ne sait pas !
Lorsque l’on croise un handicapé pour la première fois, on regarde, on se détourne, le regard revient, puis il s’esquive de nouveau…. Qu’est-ce que cela ?…. On regarde à nouveau…. On n’ose pas…. On ne connaît pas… on a peur. Comme ci cela pouvait nous sauter dessus ?
Certains pensent que cela s’attrape, d’autres disent « mais pourquoi les laisse-t-on vivre…. »
Toutes ces personnes ne sont pas des petites-filles de 13 ans. Il est encore plus difficile de comprendre ces adultes. Comment des êtres dotés de toutes les possibilités, les plus précieuses, de toutes celles qui manquent à chacun des handicapés existants peuvent-ils faire comme si cela n’existait pas.
Il est plus facile de vaquer à son soi-disant bonheur que de s’arrêter, même une seconde pour donner à l’autre quel qu’il soit, et encore plus s’il présente un handicap.
Ce que ne savent pas les ignorants, c’est qu’ils ne connaîtront jamais ce qu’est le vrai bonheur : celui de partager, de donner, d’aimer.
J’avais 15 ans lorsque j’ai rencontré le handicap. J’étais aller travailler avec une cousine à ma mère, elle-même handicapée, dont le métier était de s’occuper de personnes handicapées.
J’ai partagé un mois de ma vie avec eux. La plupart étaient en fauteuil, certains parlaient difficilement, d’autres pas du tout. Jour après jour j’ai appris à communiquer. J’ai partagé leur repas, je les ai aidés à s’habiller, à se laver, à jouer. Ceux qui avaient du mal à parler, j’ai appris à les comprendre. Avec les autres j’ai communiqué avec les yeux, avec les mains, à travers les émotions qui passaient dans le regard, avec le toucher. Le bonheur était autour de moi, et quand le mois a pris fin…. Alors la tristesse est venue, et les larmes ont coulé.
Quand je repense à ces journées, je sais qu’elles m’ont apporté l’émotion la plus vive jamais connue.
Le bonheur passe dans la communication. Si je ne m’arrête pas pour donner du bonheur aux autres, alors je ne sais pas ce que la vie veut dire. Quand je vais vers les autres, je sais que j’accomplis l’essentiel de l’existence.
Alors, Elisa, il faut avoir de la patience, et encore de la patience. Il faut avoir de l’empathie pour tous ceux qui vivent dans l’obscurité. Je sais que c’est à ce prix qu’un jour ils rencontreront la lumière et sauront alors que la différence est une grande richesse.
Beaucoup de bonheur à toi Elisa.
Pour Viviane : merci de ce texte qui exprime le ressenti des "gens" qui n'ont pas compris. Et de votre témoignage, vous qui avez compris, est riche d'émotions.
Pour tous : Viviane a passé un mois avec des IMC, copains de ma sœur. Et nous nous sommes re-trouvées professionnellement : le monde est petit.